Expressions politiques

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Groupe de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville“

BEL ÉTÉ À TOUTES ET TOUS

La saison estivale est là, et avec elle, une pause bienvenue dans le rythme soutenu de l’année et
d’une fin de mandature. Nous vous souhaitons à toutes et tous un bel été, un moment pour souffler, se recentrer, se retrouver. Que vous partiez en vacances ou que vous profitiez de notre belle ville de Draguignan, nous ne pouvons que vous souhaiter de savourer pleinement cette nouvelle saison : le soleil, le chant des cigales, l’ombre des pins ou des oliviers, des moments de détente, des rires partagés. L’occasion de se retrouver, autour d’un événement local, au parc Haussmann, sur une terrasse de café… De balader, de tchatcher, sur le marché, autour d’un verre, de déguster un bon aïoli, de vous rendre dans nos commerces de proximité… Des moments simples mélangeant convivialité et partage.
En ces temps parfois incertains, nous espérons que l’été vous offrira l’énergie douce et précieuse pour aborder la rentrée avec élan.
Fidèles à notre engagement.
Jean-Bernard Miglioli
Christine Villelongue
René Dies
Camille Diquelou
Jean-Daniel Santoni
christine.villelongue@ville-draguignan.fr

“Générations Draguignan”

L’environnement, ce n’est pas uniquement ce qui touche à la nature et à la biodiversité, ou les normes qui les concernent, qui sont bien sûr indispensables à la vie en société, même si on peut en critiquer l’empilement et la complexité. Cela regroupe également tout ce qui nous entoure et influence notre bien-être, notre santé, notre qualité de vie, notamment ce qui permet à chacun de se sentir bien dans sa ville, ses avenues, son quartier et sa rue. Les normes relatives à l’écologie – comprendre la science de la nature et non l’idéologie politique – proscrivent désormais un grand nombre de désherbants chimiques en raison de leur impact sur notre santé et les milieux. Comme ailleurs, à Draguignan, le chimique a été abandonné… mais, jusqu’à présent, aucune alternative – comme les solutions naturelles ou le désherbage manuel qui nécessite plus de personnel – n’a été mise en œuvre. Résultat : nos ronds-points et trottoirs sont envahis de mauvaises herbes, favorisant certes le retour d’une biodiversité urbaine, mais aussi la prolifération d’insectes nuisibles tels que les tiques, vecteurs de la maladie de Lyme. Au surplus, ces herbes détériorent les trottoirs et augmentent les risques de chutes, en particulier pour les personnes âgées, nonobstant le souci récurrent des déjections canines ou celui de la sécurité… Flâner en ville devient de moins en moins agréable, voire se transforme en parcours du combattant, et notre cadre de vie et l’image de notre ville s’en retrouvent affectés…Or, on n’a jamais deux fois l’occasion de faire une bonne première impression. Et l’attractivité de votre cité pourrait en faire les frais.
Les nombreux ronds-points qui jalonnent notre agglomération sont peu esthétiques, pauvres en fleurs, sans âme, et si certains thèmes attirent brièvement le regard, l’ensemble reste tristement monotone. Pourtant, il existe diverses possibilités d’améliorer l’esthétique de nos espaces publics en misant sur une végétalisation adaptée à notre climat et l’équipe en charge des espaces verts, dont la compétence et la créativité sont reconnues, saurait sans nul doute les transformer en vitrines végétales de la ville. “Draguignan, ville fleurie” est un slogan qui parle à tous, faut-il qu’il soit confirmé dès le premier regard !
Mais ce souci de l’environnement ne doit pas masquer les incohérences de la politique municipale, à commencer par le projet pharaonique du Pôle de Transition Environnementale, officiellement abandonné, mais dont le coût et l’absence d’alternative interpellent tous les Dracénois : Pourquoi un projet unique à 135 millions d’euros, pour produire de l’eau chaude… dont on n’a besoin que six mois par an ? Que devient la propriété du Puits de l’Éouve, acquise pour 2,6 millions d’euros par l’Agglomération, bien au-dessus de l’estimation officielle ? Combien de millions de pénalités faudra-t-il verser pour l’arrêt du chantier ? Aujourd’hui, un nouveau projet “multi-filières” est évoqué, mais est-il le seul possible ? Pourquoi d’autres pistes n’ont-elles pas été explorées, bien plus tôt ?
Que d’énergie, de temps et d’argent public – nos impôts – perdus dans ces revirements !
Et pendant ce temps-là, une réalité subsiste : Draguignan n’a toujours pas de solution pérenne pour le traitement de ses déchets. Ce sera à la prochaine équipe municipale d’en assumer l’héritage !
Groupe Générations Draguignan
Philippe Schreck Député du Var Conseiller municipal

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

MANAGEMENT VELLÉITAIRE.

Avec l’approche de la prochaine campagne électorale, l’équipe municipale change de portage sur bien des projets : c’est notre GI-ROUETTE communale qui perd le nord à force de virevolter.
On ne parle plus de l’abandon du PTE déjà largement commenté ; par contre on ne connait pas encore le montant des pénalités de dédit sur ce projet pharaonique de plus de 13 millions : MANAGEMENT VELLÉITAIRE. Malheureusement cela ne sera pas neutre pour les comptes de la commune. En ce qui concerne le projet “Sainte-Barbe”, également déjà évoqué précédemment, nous sommes passés d’une technopole d’entreprises, 150 logements et un pôle aquatique, à “une préservation de l’atout naturel” : MANAGEMENT VELLÉITAIRE. Cela demeure néanmoins un repositionnement positif. Par contre, on ne peut que déplorer l’abandon du projet aquatique. Effectivement, pour une commune de plus de 40 000 habitants, qui plus est dans une région réputée chaude, l’offre de possibilités de baignade est toujours très largement insuffisante malgré les promesses précédentes. On ne peut pas promouvoir efficacement la pratique du sport dans ces conditions de sous-équipements sportifs dans plusieurs disciplines populaires. Les arbitrages ont penché sur d’autres projets : MANAGEMENT VELLÉITAIRE. Toutefois, nous ne sommes pas systématiquement contre ces revirements ; certains sont justifiés. Effectivement le contexte, les normes et les obligations peuvent évoluer, mais l’équipe municipale doit aux dracénois des explications sur ces agissements trop répétitifs et leurs coûts induits. Tout cela génère une grande dépense d’énergie pour CERTAINES personnes, ainsi que d’argent publique pour un résultat trop souvent nul.
Fin 2023, le maire de Draguignan autorise un permis de construire portant sur 160 logements distribués sur 10 immeubles situé au 1010 avenue du Pont d’Aups. En février 2024, il fait adopter en conseil municipal l’instauration d’un périmètre de prise en considération dans le secteur de la garrigue. Cette décision, non rétroactive, a pour objectif notamment de maîtriser les densités de construction afin d’éviter une urbanisation disparate induite par des opportunités foncières (TROP TARD) : MANAGE-MENT VELLÉITAIRE.
Tout cela peut s’apparenter à une tentative de captation de bulletins de vote. En effet, le moindre vote va compter avec seulement 5682 voix pour l’équipe descendante à l’occasion de la dernière élection municipale.
Quand on parcourt la liste des projets à court terme, tous à grande visibilité, on peut se dire enfin, mais pourquoi seulement maintenant ?
Pour les 500 ans de Notre Dame du Peuple, planification de la rénovation de l’Eglise sur deux ans (glissement sur le prochain mandat). Travaux déjà promis par l’équipe descendante à l’occasion de la dernière campagne des municipales. Maintenant, mieux vaut tard que jamais !
En vrac, rénovation et restructuration de la Maison de la Solidarité, création de pistes cyclables, déménagement du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), rénovation énergétique de l’école Brossolette, réfection du mur du cimetière communal, façade école des Marronniers, toilettes publiques, reprises d’enrobés sur plusieurs axes…C’est une dernière ligne droite sous influence.
En cette période estivale, je vous souhaite à toutes et tous de pouvoir bénéficier de moments récupérateurs dans la douceur de notre belle région. Pour les personnes qui ont la chance de pouvoir partir en vacances, je vous souhaite de belles découvertes.
Frédéric Renauld
Draguignan Plus Loin ensemble

Groupe de la majorité municipale

« Draguignan au cœur »

Installation de la 2e IRM au centre hospitalier de la Dracénie ; rues piétonnes rénovées ; début du chantier de la nouvelle caserne des pompiers ; programmation de festivités estivales pour tous ; inauguration des Bornes d’appel d’urgence devant les lycées ; mise en service des panneaux photovoltaïques pour gagner en souveraineté grâce à l’autoconsommation des bâtiments communaux en énergie renouvelable ; travaux d’aménagement de la rivière et des bassins de rétention du réseau pluvial pour gagner en sécurité… telle est la liste des réalisations emblématiques de ce début d’été.
Elles témoignent des avancées réalisées sans augmenter la pression fiscale communale dans un contexte particulièrement complexe (Covid, accélération du dérèglement climatique, report de l’approbation de la loi de finance 2025 par l’Assemblée nationale). Et des avancées, il y en a aussi dans des domaines beaucoup moins visibles mais tout aussi importants comme les infrastructures sportives, le rayonnement touristique, l’attractivité commerciale, l’aménagement des écoles, les travaux de voirie ou la disponibilité en eau potable…Soyons concrets, dans le domaine de l’eau par exemple, la ville avait anticipé depuis 2014 en investissant dans l’usine de traitement des eaux brutes du Canal de Provence, la remise en service de la source des Frayères et la création de bassins de stockage supplémentaires pour desservir les habitants de Draguignan via un réseau d’eau potable long de 252 kilomètres de canalisations en bon état pour minimiser les fuites. C’est un service en excellent état qui a été transféré à DPVa en 2020 et les Dracénoises et les Dracénois n’ont jamais eu à subir le coût de l’inaction même durant la rude sécheresse des années 2022 / 2023.
Côté production d’eau, des travaux d’amélioration ont eu lieu pour augmenter la capacité de l’usine du Pous de l’Éouve. Mieux, en période estivale, soit au moment où la consommation est la plus importante sur la commune mais que la disponibilité en eau brute est la plus faible dans le milieu naturel, nous avons su nous adapter en réduisant les consommations municipales d’eau sachant que les arrosages de végétaux représentaient + de 50% des volumes municipaux consommés au 2nd semestre des années antérieures. Mais l’usage de plantes adaptées à notre climat méditerranéen a permis de maintenir en ville un cadre végétal conforme à son environnement tout en préservant la ressource en eau potable.
En ce début de mois de juin 2025, les nappes d’eau souterraines sont reconstituées mais le changement climatique trouve son illustration dans l’intensité des pluies et les chaleurs extrêmes qui augmentent les risques d’inondation ou de feu de forêt dans une végétation abondante. Des sujets sur lesquels nous sommes particulièrement mobilisés.
Bref, assurer la responsabilité d’une commune est un combat quotidien qui demande endurance et persévérance. Modérée et prévoyante, la majorité municipale est fidèle à la méthode qui la guide pour porter les vertus d’une démocratie tempérée qui prend le temps de construire l’acceptation aux changements. Engagés sur l’austère chemin du devoir, nous tenons le cap sans céder au chant des sirènes.
Bon été à toutes et à tous.
Le groupe “Draguignan au cœur”

Groupe de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville“

SAINTE-BARBE : VIENS CHEZ MOI, J’HABITE CHEZ UNE COPINE…

Après des années de mandatures à céder aux charmes de promoteurs peu scrupuleux de bétonner et défigurer l’environnement et l’aménagement de Draguignan. Après des années à accorder des permis dans des zones inadaptées, dénuées de bon sens, sans se soucier le moins du monde du cadre de vie des riverains ni même des nuisances quotidiennes générées par ces programmes immobiliers XXL. Voici qu’aujourd’hui, tels des magiciens sortant un lapin de leur chapeau, certains de nos élus dracénois s’intéressent à la dernière zone naturelle et non urbanisée de la ville : Sainte-Barbe !
Cette même zone que nous ambitionnions clairement de sacraliser, lors de notre dernière campagne électorale, comme véritable et unique poumon vert de notre territoire, pour y sauvegarder une réserve verte ambitieuse pour les générations futures. Alors, pour enterrer le mauvais souvenir de la non-concertation dans le projet d’implantation aux portes de la ville du projet de chaudière (ou incinérateur) de traitement des déchets (PTE), il fallait bien tenter de réparer l’image détériorée de la majorité municipale. Ce changement de braquet radical, concernant ce projet, aurait sûrement fait pâlir les plus grands grimpeurs de Fausto Coppi à Jacques Anquetil ou autre Richard Virenque.
Un rétropédalage dans les règles de l’art, que nous vous avions annoncé, à la différence près que nous proposions un autre site afin de répondre au juste sujet de gestion des déchets mais également, d’éviter les douloureuses et onéreuses pénalités contractuelles à venir (plusieurs millions deuros) … pénalités payées, bien entendu, avec l’argent des contribuables. Sauvé par le gong, le sujet ne viendra pas polluer la future campagne électorale. Vraiment ?Ainsi, telle une mixture savante, un grand bol d’espace vert, si possible pas trop loin du projet incriminé du PTE, avec une bonne grossssse dose de communication sur les réseaux sociaux, une pincée de concertation en rédemption, la nouvelle potion magique est fin prête afin de sortir un maire de la panade, qui a l’insu de son plein grés (sacré Richard), se serait vu imposé ce “vertueux” projet de PTE. Un bon bol d’air frais lui fera le plus grand bien, et rien de tel que la zone de Sainte Barbe qui n’a pas encore été la victime de l’étalement urbain.
Parfait ! On lance donc une concertation et on affiche un lieu “propice aux loisirs intergénérationnels tout en préservant et en mettant en valeur l’atout natu-rel du site” et à grand renfort de communication institutionnelle de la Ville de Draguignan. Bingo ça va le faire !
Sauf que, la ZAC de Sainte Barbe n’appartient pas à la ville mais à l’agglomération dracénoise (DPVa), Que DPVa a déjà lancé un marché d’un montant de 192 000 €, le 27 mai 2024, pour une mission d’architecte, paysagiste et urbaniste dans le cadre du développement urbain de la ZAC, prévoyant la création d’environ 25 000 m² de surface plancher d’activité économique (6 hectares) sur la partie Nord de son emprise ; le reste du terrain étant dédié à un parc urbain et surtout à la gestion des inondations par débordement du Vallon de Sainte Barbe. Pour faire simple, la Ville essaye de se racheter un idéal moral sur le dos de l’agglomération dracénoise sans en avoir la moindre maîtrise foncière…
“Hé viens chez moi, J’habite chez une copine”
Vos élus du groupe
“Mieux dans ma ville”

Jean-Bernard Miglioli
Christine Villelongue
René Dies
Camille Diquelou
Jean-Daniel Santoni
christine.villelongue@ville-draguignan.fr

“Générations Draguignan”

Dans cette rubrique, je vous propose de balayer les thèmes importants pour les Dracénois. Aujourd’hui, place à la culture !Il est hors de question d’abandonner ce sujet à quelques personnes politisées qui se retrouvent dans un certain “entre-soi” grâce à vos impôts. Nous considérons que le rapport qualité/quantité/prix de la culture en Dracénie est de plus en plus négatif.
Certains auront une pensée pour le fameux musée, ruineux caprice à près de 13 millions d’euros, au budget de fonctionnement abyssal et qui est désormais déserté, sauf par nos écoles réquisitionnées pour y assurer une bien artificielle fréquentation.
D’autres évoqueront notre théâtre, élitiste, piloté par une association politisée surdopée aux subventions communautaires, mais qui n’est soumise à aucun contrôle. La pudeur nous interdit présentement d’aller plus en avant sur certains chiffres pourtant bien concrets. Pourtant les dracenois aspirent à une offre culturelle pour autant qu’elle soit neutre, apolitique et qu’elle s’adresse réellement au plus grand nombre. Par définition, cette offre culturelle doit être multiple.
Mais, en rédigeant ces lignes, il est impossible de ne pas penser à nos festivals qui illuminent nos étés, notamment dans le Grand Sud. Sans sombrer dans une nostalgie improductive, les plus anciens d’entre nous se souviendront, avec une certaine affection, de notre Foire de l’Olive. Celle-ci cochait toutes les cases du vivre ensemble, de l’insouciance, de la gaieté et de l’offre culturelle variée et accessible à toutes et à tous.

Que ceux qui affirment que le concept est désuet ou dépassé se rendent à la Foire de Brignoles pour constater son immense succès populaire et économique !
À notre tour, traçons ensemble les contours d’un événement annuel qui regrouperait les dracenois tout en attirant dans notre ville les estivants grâce à des spectacles, à une culture et des arts réellement populaires et rassembleurs. De tels projets s’organisent sur la durée et nécessitent autant de patience que de passion. Les budgets existent. Il s’agit d’une question de choix et de priorités. À terme, les retombées économiques sont concevables. Nous avons pris des contacts afin d’être conseillés en considération de l’offre régionale, des spécificités de notre ville et de nos multiples contraintes. Le potentiel existe et l’envie nous anime. Nous sommes donc demandeurs de vos suggestions, de vos idées et de vos rêves. Tout cela est indispensable, car ce projet doit être collectif et partagé.
Groupe Générations Draguignan Philippe Schreck
Député du Var
Conseiller municipal

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

DES POUSSIÈRES À L’OUEST, DES FUMÉES À L’EST.

Une fois de plus nous sommes focalisés sur les mêmes dossiers car ils risquent de fortement impacter l’avenir de notre cité.
Le préfet du var a autorisé l’exploitation des installations de stockage de déchets inertes, de concassage et criblage, ainsi qu’une station de transit de matériaux situées sur les communes de Draguignan et de Châteaudouble. La société SOMECA est donc habilitée à lancer l’exploitation de la carrière de la Granégone pour une durée de 20 ans, avec une capacité moyenne de stockage de 100 000 tonnes par an, avec une installation de broyage ainsi qu’une station de transit de 8 000 m². Cette décision fait suite, entre autres, à l’absence d’observation du public recueillie entre le 16 septembre 2024 et le 11 octobre 2024 !
Des aménagements routiers adaptés vont être nécessaires pour absorber cet afflux de circulation de poids-lourds ; on nous annonce un trafic de 32 à 48 passages journaliers. Le dernier tronçon, route de Rebouillon, est particulièrement problématique car il n’a jamais été calibré pour ce type de circulation. De plus, il va falloir rester attentif sur la consommation en eau des concasseurs pendant les périodes de restriction. En outre, la société SOMECA prévoit “l’arrosage régulier des pistes et des stocks par temps sec et venteux”. L’eau utilisée sera issue du réseau public (donc potable).
Après les poussières à l’ouest, les fumées à l’est. On parle toujours de ce sulfureux projet de l’équipe municipale sortante, le Pôle de Transition Environnementale. Effectivement, une installation de traitement des ordures ménagères est absolument indispensable. Par contre son dimensionnement, et surtout son emplacement, posent problème. La cible initiale est uniquement la diminution de 50% de nos ordures enfouies. On dépasse très largement l’objectif ; Une fois de plus nous sommes focalisés sur les mêmes dossiers car ils risquent de fortement impacter l’avenir de notre cité.
Le préfet du var a autorisé l’exploitation des installations de stockage de déchets inertes, de concassage et criblage, ainsi qu’une station de transit de matériaux situées sur les communes de Draguignan et de Châteaudouble. La société SOMECA est donc habilitée à lancer l’exploitation de la carrière de la Granégone pour une durée de 20 ans, avec une capacité moyenne de stockage de 100 000 tonnes par an, avec une installation de broyage ainsi qu’une station de transit de 8 000 m². Cette décision fait suite, entre autres, à l’absence d’observation du public recueillie entre le 16 septembre 2024 et le 11 octobre 2024 !
Des aménagements routiers adaptés vont être nécessaires pour absorber cet afflux de circulation de poids-lourds ; on nous annonce un trafic de 32 à 48 passages journaliers. Le dernier tronçon, route de Rebouillon, est particulièrement problématique car il n’a jamais été calibré pour ce type de circulation. De plus, il va falloir rester attentif sur la consommation en eau des concasseurs pendant les périodes de restriction. En outre, la société SOMECA prévoit “l’arrosage régulier des pistes et des stocks par temps sec et venteux”. L’eau utilisée sera issue du réseau public (donc potable).
Après les poussières à l’ouest, les fumées à l’est. On parle toujours de ce sulfureux projet de l’équipe municipale sortante, le Pôle de Transition Environnementale. Effectivement, une installation de traitement des ordures ménagères est absolument indispensable. Par contre son dimensionnement, et surtout son emplacement, posent problème. La cible initiale est uniquement la diminution de 50% de nos ordures enfouies. On dépasse très largement l’objectif ; pourquoi ? Ne pourrait-on pas s’inspirer de ce qui existe déjà ? Effectivement, la première usine de valorisation des déchets high-tech du Var a ouvert ses portes à Bagnols-en-Forêt.
A terme, elle va traiter 40 tonnes par heure, soit 66.500 tonnes par an en valorisant 64% des ordures ménagères. On est largement au-delà de notre cible de 50%, avec un investissement de 35 millions d’euros seulement (contre 132 pour le PTE sans compter les intérêts), le tout en gardant la maitrise de l’exploitation.
Si toutefois, notre projet devait évoluer, comme le marché public est déjà attribué à “Paprec-Pizzorno” de manière prématurée, ne risquons-nous pas de nous retrouver, comme pour le musée, avec des pénalités dont je n’ose pas imaginer les montants sur un budget de 132 M€ ? Même si le risque est supporté par l’agglomération, cela impacte indubitablement la ville de Draguignan.
Avec de telles réalisations, avec une urbanisation galopante, nous risquons de dénaturer notre belle cité et de tuer le sentiment d’une ville paisible et agréable à vivre, avec tout ce que cela peut impliquer à terme. Nous ne voulons pas devenir une ville moderne sans visage.
Dernier revirement mais positif celui-là, la ville envisage maintenant d’aménager un lieu propice aux loisirs intergénérationnels en mettant en valeur l’atout naturel du site de “Sainte-Barbe”. Cette réalisation pourrait avoisiner un bassin de rétention. Au regard des projets immobiliers précédemment évoqués, c’est une très bonne chose.
Frédéric Renauld
Draguignan Plus Loin ensemble

Groupe de la majorité municipale

« Draguignan au cœur »

Chères Dracénoises, chers Dracénois,

Il est parfois indispensable de rétablir la vérité. Exemple avec la sombre rumeur disant que la trame noire est la cause de la très faible hausse de 0,98 % du nombre de cambriolages hors centre-ville entre 2023 et 2024. Comme souvent, et particulièrement sur les réseaux sociaux numériques, il vaut mieux s’assurer des faits avant d’en chercher les causes. Pour commencer, on se rappellera utilement que la trame noire a été votée à l’unanimité du Conseil municipal le 16 novembre 2022 (en présence de la tête de liste du groupe Générations Draguignan). La délibération prévoit l’extinction de l’éclairage public entre 23h et 5h sur certaines voies hors centre-ville. Bref, il est FAUX de laisser penser que les rues du centre-ville sont éteintes la nuit car il est VRAI qu’elles sont allumées conformément au plan joint à la délibération. Concrètement, environ 2036 des 4 185 points lumineux sont allumés la nuit. N’en déplaise aux promoteurs de rumeur : une opinion, même répétée à l’envi, ne suffit pas à faire une vérité. Ensuite, on notera que la trame noire a été mise en place en novembre 2022, soit dans une période où la tension sur les alimentations énergétiques était importante à la suite du déclenchement de la guerre en Ukraine. Aujourd’hui, ce conflit étant toujours synonyme de menace hybride pour notre pays, notre majorité agit toujours en faveur de la souveraineté énergétique nationale. Nous ne serons jamais le parti de l’étranger. Concernant les cambriolages hors centre-ville, le nombre de faits constatés est de 103 en 2024 soit un niveau comparable au 102 de 2022, année où la trame noire n’a été mise en place que fin novembre. Pire, quand on remonte aux années avant le Covid (la structure des statistiques 2021-2020 n’est pas comparable du fait des couvre-feux), on constate que le nombre de cambriolages hors centre-ville était de 126 en 2019 et de 199 en 2018 soit bien au-dessus de 103 faits de 2024 : faut-il pour autant en conclure que l’éclairage public nocturne a favorisé les cambriolages ? Bien sûr que non ! Cela serait absurde. La réalité est simplement que le nombre de cambriolages hors centre-ville a significativement diminué depuis 2018 (-96 faits), soit dans des proportions qui n’ont rien de comparable avec la faible hausse enregistrée entre 2023 et 2024 (+8 faits). Autre vérité : la trame noire et le relanternage LED ont permis à la ville de faire 91 542 € d’économie entre 2022 et 2023 avec une consommation en baisse de 45 7 714 KWh représentant 54 tonnes de CO2 et des conditions améliorées pour la biodiversité. Une optimisation budgétaire qui permet d’affecter des crédits ailleurs comme par exemple au recrutement d’un policier municipal supplémentaire (ce qui est le cas chaque année depuis 2014). Et cela, sans augmenter les taux d’imposition malgré les tensions sur les dotations d’État. Bien entendu, nos détracteurs préfèrent parler d’autre chose en tentant d’opposer la force de notre engagement pour la sécurité avec le cœur de notre identité qu’est la culture. Et ils omettent de préciser que la sécurité publique représente 8,92 % des charges de personnels au Compte administratif 2023 contre 3,39 % pour la Culture. Un oubli qui est une vieille ficelle de communication politique pour flatter les défiances et diviser en semant la peur et la discorde. Pour notre part, nous souhaitons rassembler. Rassembler pour sauvegarder l’intégrité de ce qui nous unit en société. Rassembler pour protéger toutes les libertés qui font la vitalité de notre cité. C’est le choix de la responsabilité.
Le groupe “Draguignan au cœur”

Groupe de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville“

Au service de l’intérêt des dracénois ?
Vraiment ?

À la suite de notre recours auprès du Préfet du Var, contre un projet de délibération de “Cession de la totalité d’un immeuble au 15 rue de l’observance” à Draguignan, le Maire annonçait officiellement le retrait de la délibération contestée, l’acte étant entaché d’une illégalité manifeste.
Il s’engageait alors à plus de transparence et à une concertation avec l’ensemble des élus, dont ceux de l’opposition.
Pourtant, la réalité est toute autre. Le projet de vente se poursuit en catimini, sans information, sans débat, et sans respecter des engagements pris publiquement. Pire encore, le parking concerné se retrouve fermé, en contradiction totale avec les propos tenus devant le conseil et nos propositions balayées d’un revers de main. Et que dire du prix de l’acquisition et de sa “remise gracieuse” appliquée au futur acquéreur. Faut-il être membre d’une institution “savante consacrée à l’histoire” pour bénéficier d’un tel traitement de faveur ?
Les propriétaires dracénois qui ont vu leur bien être préempté, par la ville ou ses partenaires publics, avec un prix d’achat inférieur à celui convenu entre le vendeur et l’acquéreur initial apprécieront !


Vos élus du groupe
“Mieux dans ma ville”

Jean-Bernard Miglioli
Christine Villelongue
René Dies
Camille Diquelou
Jean-Daniel Santoni
christine.villelongue@ville-draguignan.fr

“Générations Draguignan”

En matière de sécurité la majorité municipale fait preuve d’une auto satisfaction et d’un optimisme de bon aloi. Pourcentages, tableaux de bord, catalogue de promesses tenues qui nous laissent à penser que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes dans la ville du dragon. Ainsi les dracénois ne connaissent pas l’insécurité mais sont animés par l’éternel sentiment d’insécurité.
Qui ne s’est jamais attardé un soir dans un restaurant du centre-ville au-delà de 22h00 ou 23h00 et a rejoint son véhicule sur un des parkings de proximité ? Si de plus on est une femme seule, il est inévitable de croiser des groupes d’individus, de jeunes hommes en général, au comportement irrespectueux, cherchant la provocation et qui n’hésitent pas à menacer et agresser. Pourquoi 23h00 ? Car Draguignan n’éclaire plus ses rues de 23h00 à 05h00 du matin avec en prime, le quasi démantèlement de la brigade de nuit de la Police Municipale.
Il est avéré que les plaintes pour tentatives d’intrusion de propriétés, de la part de riverains du centre et quartiers périphériques sont en augmentation depuis la mise en œuvre de cette décision municipale. Ceci est un véritable encouragement aux délinquants qui pullulent à Draguignan. Les économies sur le poste éclairage de rue au détriment de la sécurité publique restent un choix discutable et préjudiciable pour tout un chacun.
Peu de caméra, peu de police et pas d’éclairage : il s’agit d’un choix politique.
Ainsi, que penser de certaines acquisitions qui semblent procéder de décalages complets : une œuvre d’art en ciment fibré pour un montant de 12 700 euros exposée devant le théâtre, une œuvre d’art en Métal pour un montant de 5 000 euros, un tableau pour le musée des arts d’un montant de 39 360 euros, un véhicule Renault pour un montant de 27 426 euros pour remplacer la voiture de fonction du Directeur Général des Services qui habite sur l’aire Toulonnaise alors que deux véhicules de la Police Municipale sont indisponibles depuis septembre 2024 faute de crédit de réparation. A cet instant nos pensées vont à nos policiers municipaux dont le dévouement et le professionnalisme ne peuvent pallier les conséquences concrètes du gouffre financier du musée sur le bien être des dracénois ce que nous dénonçons depuis de nombreuses années.
Dans un futur proche nous serons contraints de remettre la sécurité et la tranquillité des dracénois au cœur de l’action publique.


Groupe Générations Draguignan
Philippe Schreck
Député du Var
Conseiller municipal

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

“JE CROIS”

Ce début d’année est la période des vœux ainsi que des bilans de l’année écoulée. Malheureusement, c’est également une entrée trop prématurée en campagne de notre équipe municipale sortante. Effectivement, à ce stade, nous devrions d’abord nous concentrer sur les dossiers majeurs de Draguignan en cours d’instruction.
Le 9 janvier, c’est madame Myriam Garcia, sous-préfet de l’arrondissement de Draguignan, qui porte à la connaissance des dracénois son bilan. Le premier point à relever concerne la prévention des inondations. Il est à relever l’importance des travaux engagés qui rassurent les habitants. Problématique prégnante soulevé : La gestion des déchets. Dans ce cadre, est abordé le manque de transparence dans l’instruction du dossier portant sur le Pôle de Transition Environnemental. A ce jour, aucune certitude que le projet aboutisse en l’état : Rien n’est figé sur le projet du PTE, ni le mix traitements des déchets, ni le site du process…”. Hormis cela aucune annonce majeure.
Le 18 janvier c’est au tour de notre député de nous faire part des ses visions de notre futur à l’occasion de la cérémonie des vœux délocalisée à Ampus. Toujours les projets pour les déchets en tête des inquiétudes : sur une superficie restreinte, 4 projets majeurs : Décharge XXL à Aups, Décharge Tourtour, Granégone à Draguignan/Châteaudouble et pour finir PTE à Draguignan. Sur cette superficie réduite, le cumul annuel de déchets pourrait avoisiner les 800 000 tonnes/an : NOTRE TERRITOIRE N’A PAS VOCATION A DEVENIR LA POUBELLE DU SUD. Comme déjà partagé dans nos précédentes tribunes, le député de notre circonscription estime également que notre ville avance sans cap.
Fin janvier, notre maire rentre activement en campagne au travers d’un article dans la presse locale ; ce dernier est riche en informations. En ce qui concerne le projet de 976 logements “Garrigue”, le maire déclare “Je CROIS qu’il y a un recours”. La municipalité a l’ambition de loger de nombreux jeunes retraités dans des logements sociaux car ces derniers n’ont plus les moyens d’accéder à un logement ?
Le Musée des Beaux-Arts est une réussite d’après l’édile municipal, malgré le fait que les chiffres de fréquentation attendus soient loin d’être atteints. Interrogé sur le cout de fonctionnement il déclare “Vous me posez une colle, c’est plutôt la compétence de l’adjoint aux finances”. Qui peut croire que nous dépensions l’argent public sans garder un œil attentif sur les finances. A propos du projet PTE, interrogé sur le choix du terrain de l’Eouve, il déclare “Le site du puits de l’Eouve n’est pas mon choix mais celui d’un cabinet diligenté par l’agglo”. Le journaliste de surenchérir : quels sont les autres sites d’implantation envisagés ? “Il faudra demander à l’agglomération. Il y avait la Catane à Callas, au Muy JE CROIS…”. Mais qui dirige cette agglomération, devons-nous nous plier à une proposition d’un cabinet rémunéré par l’argent publique ? Y A-T-IL UN PILOTE DANS L’AVION ? D’autres interrogations naissent à la lecture de cet article (Prison, Boiteux, Running man), on se demande si le maire de Draguignan, Président de l’agglomération (et plus encore), a la main sur les projets : QUI PILOTE L’AVION ?
Enfin, on observe entre les lignes un rapprochement avec monsieur Matras ; est-ce une nouvelle équipe marconiste qui se profile ? A charge pour nous, dracénoises et dracénois, de reprendre en main la destinée de notre commune pour aller PLUS LOIN ENSEMBLE.
Frédéric Renauld
Draguignan Plus Loin ensemble

Groupe de la majorité municipale

« Draguignan au cœur »

Chères Dracénoises, chers Dracénois,

La loi de finances 2025 a été votée seulement le 6 février 2025 ce qui a retardé la finalisation du budget communal. Au moment où nous écrivons ces lignes, (soit le 20 février) les orientations budgétaires se dessinent et nous devrions adopter le Budget primitif début avril 2025 alors que ce vote intervient habituellement en décembre. Côté recettes, les ponctions de l’État ont été finalement moins élevées que celles qui étaient annoncées au départ. Mais le problème de la faiblesse structurelle des dotations d’État (DGF) reste entier : il doit continuer de préoccuper tous les responsables communaux soucieux d’épargner les contribuables dracénois d’aujourd’hui et de demain. Les taux d’imposition de Draguignan n’ont pas augmenté depuis 2014. Il en sera de même en 2025. Et pour mémoire, la Taxe d’habitation sur les résidences principales ne pèse plus depuis trois ans sur les contribuables locaux. Sous le double signe de la volonté et de la prudence, nous travaillons pour établir au plus juste le futur budget communal avec comme règle d’or de maintenir les grands équilibres dans un contexte fortement contraint. L’objectif reste que la ville puisse rester aux côtés de tous, car toutes les Dracénoises et tous les Dracénois sont importants pour la réussite de Draguignan. Et c’est d’autant plus important dans un moment où les incertitudes géopolitiques s’accumulent dans un climat économique morose. Dans le domaine de la santé, la restructuration du Centre hospitalier de la Dracénie est en cours grâce aux financements de l’ARS auxquels s’ajoutent ceux de la Région Sud dans le cadre du Contrat de Plan État – Région. La mise en service du 2e IRM est programmée en 2025. D’autre part, le projet d’agrandissement du centre de dialyse sur un terrain près du CHD est en bonne voie. En matière de sécurité publique, la délinquance générale baisse de 5,2% sur la circonscription de Police nationale de Draguignan selon le dossier de presse de la Préfecture du Var (paru le 4 février). Si les agrégats statistiques ont parfois leurs limites, on pourra quand même se féliciter de ces bons résultats même si nous pensons effectivement que tout n’est pas parfait : notre vie quotidienne est marquée par de nombreuses incivilités, et la trop forte visibilité dans l’espace public de personnes aux comportements inadaptés témoigne d’un système de soin psychiatrique en déshérence. Sur ces sujets, nous sommes mobilisés pour trouver des solutions aussi humaines que fermes. Parallèlement, nous continuerons de renforcer les effectifs de Police municipale tandis que le projet d’un nouveau poste de police se finalise. À Draguignan, quand on parle de sécurité, on pense aussi à la sécurité civile. Les travaux de lutte contre les inondations sont bien visibles tant dans l’aménagement de la Nartuby que dans la création de bassins de rétention des eaux pluviales. Les systèmes communaux de prévention, d’alerte des populations et de pilotage des crises ne cessent de se renforcer. Et nous sommes heureux de vous annoncer que la construction du nouveau Centre d’incendie et de secours sur le terrain du stade Jean Rostand va entrer en phase travaux en avril 2025. L’avènement de ces projets programmés de longue date atteste de notre capacité à déployer notre projet pour Draguignan et ses habitants selon une trajectoire de développement s’inscrivant dans la durée en partenariat avec l’État, la Région Sud, le Département du Var, le SDIS 83, et DPVa.
Le groupe “Draguignan au cœur”

Groupe de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville“

Usine de traitement des déchets : Pourquoi sommes-nous opposés au choix de son emplacement aux portes de Draguignan ?

La gestion des déchets que nous produisons est une question difficile, complexe et génératrice de nombreuses crispations. Pourtant, nous avons voté CONTRE un projet consistant à construire une usine de pré-traitement et de valorisation des déchets ménagers à l’Est de Draguignan. (Conseil communautaire en date du 19 février 2024)
Nos inquiétudes se sont portées sur plusieurs points pour lesquels nous n’avons pas eu ou trouvé de réponses claires : Positionnement géographique en surplomb de Draguignan. Quel impact pour nos populations en matière de santé ? De diminution de la valeur des biens immobiliers en proximité ? De la mitoyenneté avec le cimetière paysager, sanctuaire de recueillement et du respect dû à l’égard de la mémoire des défunts qui y reposent, dont 3 hectares ont été supprimés ?Principe de précaution quant à la topographie locale qui donne une forme de cuvette dans laquelle se situe la ville de Draguignan. Quelles seront les diversifications des sources utilisées pour alimenter cette chaudière et éviter ainsi de recevoir les poubelles d’autres territoires ? Pour faire fonctionner en énergie un tel réseau de 34 chaudières, il faut des combustibles… donc des déchets. Comment mettre en adéquation la logique du “mieux trier”, afin de réduire nos déchets avec les besoins en combustibles solide de récupération, issus des déchets, pour faire fonctionner la chaufferie principale ?Pour être rentable, le circuit de distribution doit être court. Quelles seront les contraintes techniques qui seront exigées pour garantir à l’ultime chaudière de ce maillage, celle du Centre Hospitalier de la Dracénie, un fonctionnement, garant de performances obligatoires et efficaces ?
Qui pour affirmer que le risque d’un tel circuit d’eau chaude trop complexe, ne soit pas dans sa finalité abandonnée, pour ne générer que de l’électricité, transformant le format initial de chaudière en incinérateur ?
Pour quelles raisons, un projet présenté comme vertueux et ambitieux sur le plan environnemental, se retrouve t-il avec une seule et unique candidature, PAPREC Energies / PIZZORNO Environnement Industries, pour répondre à cet appel d’offres ?
Pourquoi avoir éviter scrupuleusement une véritable concertation préalable sur ce projet visant “à associer le public le plus en amont possible dans l’élaboration de certains projets (…) susceptibles d’avoir des impacts sur l’environnement” ?
Nous demandons à ce que cette usine soit installée sur le site de la carrière de la Catalane, l’une des plus importantes du département et dont la fin d’exploitation arrivera à son terme très prochainement. Une reconversion qui pour le coup aurait du sens !Nous sommes persuadés qu’à l’approche des futures échéances municipales, la majorité municipale de Draguignan va rétrograder sur l’avancée d’un tel projet.
Est-il nécessaire de rappeler l’abandon du projet commercial “Victoire” en lieu et place de la MSJ, de celui du réaménagement de l’îlot Mireur et de la fermeture annoncée de son école, du projet Cogedim et de ses 130 logements de l’avenue de Montferrat ? Autant de projets sans mettre au “cœur” la consultation des dracénois !Alors MAINTENONS LA PRESSION afin qu’un nouvel emplacement puisse être proposé et que nos élus entendent et acceptent la légitime inquiétude d’une partie de nos concitoyens.


Vos élus du groupe
“Mieux dans ma ville”

Jean-Bernard Miglioli
Christine Villelongue
René Dies
Camille Diquelou
Jean-Daniel Santoni
christine.villelongue@ville-draguignan.fr

“Générations Draguignan”

Texte non parvenu.

Groupe Générations Draguignan
Philippe Schreck
Député du Var
Conseiller municipal
Franck Grigolo
Conseiller municipal

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

FUMÉES OPAQUES

En ce début d’année, nous restons vigilants car, subséquemment à la “Granégone” qui avance de façon opaque, c’est au tour du PTE de concentrer nos inquiétudes. Après des mouvements de contestations, la DPVa décide enfin de communiquer sur ce projet en organisant le 29 octobre une réunion d’information publique. Jusqu’à présent pas de véritables communications. Nous découvrons que la procédure d’appel d’offre est déjà close et le chantier, ainsi que l’exploitation, sont déjà affectés avec un budget arrêté (mais déjà doublé !). A quel moment les dracénois ont-ils été concertés collectivement ? Nous sommes une nouvelle fois mis devant le fait accompli. On est parfaitement conscients de l’importance et de l’urgence de prendre en compte la problématique de nos déchets. Nous saluons les mesures déjà mise en place mais ne nous précipitons pas pour monter ce projet surdimensionné et à échelle régionale. Nous avons besoin d’une gestion vertueuse et raisonnée de nos déchets. Cette réunion met en exergue des incohérences notoires par rapport aux discours/dossiers de presse précédents. Calculs faits, nous devrons importer des déchets de l’extérieur afin d’alimenter l’incinérateur en charge de mettre en chauffe un circuit de chaleur de pratiquement 14 kms. Posons-nous les bonnes question : l’objectif initial n’est-il pas de réduire nos besoins en enfouissement de déchets de 50%, avons-nous besoin d’une installation aussi pléthorique, avons-nous besoin d’un réseau de chauffage, ne sommes-nous pas dans une région ou la période de chauffage est restreinte : Quid de cette installation gigantesque ? Pour citer l’ancien maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, à propos des intempéries de 2009 “Il y aurait un côté ridicule à acheter des chasse-neiges. Nous ne sommes pas à Chamonix ou à Montréal”. Le modèle, économique repose sur une incinération de la tonne facturée 175 € à DPVa au plus bas si les recettes du chauffage sont dans la prévision attendue, et l’été ? Pourquoi ne pas se satisfaire d’une production électrique, et surtout est-ce le bon emplacement ? Devons-nous devenir plus vertueux en lieu et place d’autres communautés de communes ? A ce stade les inquiétudes sur l’environnement et la santé ne sont pas levées, même à l’occasion du conseil communautaire du 7 novembre, la délibération sur le pôle de transition est retirée : pas rassurant.
Les dernières réunions n’ont apporté aucune nouveauté, nous semblons bloqués sur un simple problème de sémantique entre chaudière et incinérateur…
A l’occasion du conseil communautaire du 10 décembre, une demande de financement concernant les travaux de création du réseau de chaleur urbain d’un montant de 20 503 902€ est intégrée à l’ordre du jour. Cela veut dire que, contrairement à l’engagement pris en réunion publique, il n’a jamais été envisagé d’étudier un autre site. La large majorité des élus s’est opposée à une demande de retrait de cette ligne : le PTE est plus que jamais d’actualité en l’état. Plus léger, une fois de plus la fête de la glisse est une réussite et nous apporte un peu d’allégresse en cette période tendue. Excellente année à tous ! Que cette nouvelle année soit synonyme de challenges stimulants et de belles réussites dans tous nos projets mais surtout que cette dernière vous apporte bonheur et santé.


Frédéric Renauld
Draguignan Plus Loin ensemble

Groupe de la majorité municipale

« Draguignan au cœur »

Chères Dracénoises, chers Dracénois,

Publiée au 1er janvier 2025, la population totale de Draguignan est de 41 608 habitants en progression par rapport à l’an passé. Témoignant d’une véritable attractivité, cette dynamique démographique maîtrisée est une force pour le développement équilibré de notre cité. Autre indicateur révélateur, la commune de Draguignan représente environ 36,5 % de la population totale de la Dracénie ce qui témoigne de son rôle de ville centre tant pour la Dracénie que pour les territoires du Var intérieur. Aujourd’hui, les inquiétudes que nous devons affronter sont à la mesure des défis que nous avons à relever ensemble au moment où les incertitudes s’accumulent dans un climat économique pour le moins morose.
Au moment où nous écrivons ces lignes, soit à la fin décembre 2024, l’incertitude qui pèse le plus sur la commune est celle des facteurs permettant d’établir le budget 2025. Cette situation est le produit de l’insoutenable légèreté de grands élus nationaux qui se conjugue avec les postures d’une chambre introuvable que le vote de la loi spéciale n’a pas soldé. Et le fin du fin, c’est quand ceux qui soutiennent la censure à Paris vous expliquent doctement que la ville devrait embaucher des policiers municipaux supplémentaires sans penser qu’ils pourraient défendre à Paris les intérêts de Draguignan en plaidant pour le renforcement des effectifs de Police nationale du commissariat de Draguignan. Étonnant non ? On en oublierait presque que la sécurité est une compétence régalienne de l’État.
Ce regrettable manque d’épaisseur budgétaire, nous a conduit à présenter en conseil municipal une motion pour attirer l’attention sur les conséquences catastrophiques du projet de loi de finances initial alors que les recettes de la commune sont structurellement inférieures aux communes de même strate de population. Elle a été votée à l’unanimité des élus présents à Draguignan ce jour-là ou de ceux qui s’étaient fait représenter. Nous les en remercions. Autrement dit, seuls les absents ne l’ont pas votée. Le président du Sénat a écrit au maire sur le sujet. Des sénateurs du Var ont dit avoir fait abroger l’article 64 du projet de loi de finances en se fondant sur ce texte. Bref une motion qui a donc servi à quelque chose malgré le désintérêt des absents.
Même si la motion de censure et la loi spéciale sont ensuite passées par là pour rebattre les cartes budgétaires, cela ne règle pas le problème de la faiblesse structurelle des recettes de Dotation globale de fonctionnement (DGF) de la ville qui doit préoccuper tous les responsables communaux soucieux d’épargner les contribuables Dracénois d’aujourd’hui et de demain. Nous en appelons donc une nouvelle fois à une vraie réforme de la DGF pour mettre fin à la situation inégalitaire qui affecte une commune de Draguignan assumant également de conséquentes charges de centralités.
Dans ce contexte, c’est sous le double signe de la Volonté et de la Prudence que nous allons travailler pour établir au plus juste le budget primitif 2025.
Les Dracénoises et les Dracénois sont au centre de l’action municipale et nous avons la volonté d’agir en cœur de ville comme dans les secteurs pavillonnaires, dans les zones naturelles comme les espaces résidentiels. Il s’agit pour nous de piloter la gestion quotidienne de proximité sans jamais nous départir de l’avenir que nous devons toujours avoir à l’esprit. En 2025, nous restons vos dévoués pour une ville utile à tous. Bonne année à toutes et à tous.

Le groupe “Draguignan au cœur”

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