Une nouvelle exposition urbaine
Le sculpteur Éric Di Fruscia s’illustre au cœur d’un parcours urbain retraçant 25 années de sculpture à Draguignan du 30 mai au 6 octobre.
Ce parcours urbain propose de découvrir 15 sculptures réparties sur 8 lieux à travers la ville et composées de trois types d’œuvres :
- des vagues, sculptures courbes qui semblent surgir d’un océan ancien ;
- des personnages en marche, dont on a envie d’emboiter le pas. Baptises BZ, ces bonshommes nous invitent à les suivre ;
- des coulées, qui semblent émerger du sol.
La sculpture monumentale est un art à part et un défi en soi. Elle demande une maîtrise des propriétés physiques du matériau, sans perdre de vue l’objectif « sensible et poétique ».
Similaire à l’exposition Beppo dans la ville, celle d’Éric Di Fruscia donne à voir son travail autour d’œuvres monumentales en acier. L’artiste a vécu un bon nombre d’années à Draguignan, au cours desquelles s’est ancrée sa volonté de sculpter.
Le mot d’Isabelle Didierlaurent
« Ce parcours dans la cité illustre un cheminement de 25 années de sculpture. Éric Di Fruscia nous donne à voir son travail autour de 15 sculptures monumentales disposées dans la ville.
On les voit d’abord de loin, puis en s’approchant, se dévoilent les ombres, les reliefs, la vibration de la matière.
On découvre ses œuvres au rond-point de la sous‑préfecture, où s’élance une sculpture de 6 m de haut, devant l’Hôtel départemental des expositions où s’enroulent ses vagues, le long du boulevard Clemenceau et du jardin Angles, jusqu’à l’Office du tourisme, sans omettre les trois personnages imposants, qui semblent nous inviter à les suivre au théâtre. On se laisse surprendre par celle qui nous accueille sur la place du Marche. À la Chapelle de l’Observance, et sur le parvis de la médiathèque, veillent encore deux autres sentinelles.
Éric Di Fruscia est un sculpteur autodidacte dont l’art est né au fil de ses songeries. Ses sculptures jaillissent du sol comme son envie de créer s’est imposée à lui ».
Isabelle Didierlaurent